17/11/2022
Malgré la lassitude face à la vaccination, il faut rediscuter le bénéfice des boosters, explique le Dr C. Tcherakian pneumologue à l’hôpital Foch qui rappelle « qu’omicron, s’il « tue moins », est toujours capable de faire des « dégâts ».
L’intérêt de revacciner, même si le vaccin n’est pas spécifique d’Omicron, est que vous avez un effet boost, c’est-à-dire que vous augmentez la quantité d’anticorps qui va venir remplacer la qualité et la spécificité des anticorps.
Cela fonctionne, pour la protection contre les formes graves et les hospitalisations, beaucoup moins bien ,sur le risque infection
En termes d’infection, c’est moins 20% sur les infections ; on peut être infecté lorsqu’on est vacciné.
En revanche, on diminue par 2 les hospitalisations, et surtout on diminue par 80 % le risque de formes nécessitant des soins intensifs ou qui tuent, donc le bénéfice est sur la protection contre l’hospitalisation et le décès
On peut s’infecter à distance de la vaccination, alors même qu’on a des anticorps très hauts.
Un patient hospitalisé récemment avait des BAU supérieurs à 5000, c’était le maximum d’anticorps qu’on pouvait avoir, il a fait une forme grave.
Surtout ne pas prendre appui sur la sérologie pour dire s’il faut ou non vacciner.
C’est la distance qui vous sépare de l’injection précédente , qui semble être l’élément qui vous met le plus à risque de réinfection assez grave par la COVID 19.
Il y a une étude qui montre qu’on rattrape cette chute drastique de deux doses par la troisième dose, et on a un effet similaire avec le deuxième boost, c’est-à-dire la quatrième dose.
Booster avec les vaccins bivalents , qui ont une partie du virus original , et une partie qui est plus proche soit du BA.1 soit du BA.4-BA.5, selon le type de vaccin.
Pousser tous les plus de 60 ans, y compris sans comorbidité à avoir :
- Soit une vaccination s’ils sont à plus de six mois de la dernière vaccination,
- Soit encore une vaccination s’ils sont à plus de trois mois d’une infection antérieure.
