
26/11/2022
Quand la vague Omicron, est arrivée, la population était très bien vaccinée, et tout le monde l’a expérimentée avec le sentiment que c’était un peu un « rhume ».
On voit aujourd’hui, à distance des vaccinations, qu’Omicron peut avoir des effets très délétères chez les gens , à distance d’une vaccination, et être aussi un tueur.
Des études ont montré la sévérité une fois admis en réanimation chez des patients particulièrement vulnérables, il y a une létalité, une mortalité aussi forte qu’avec le variant Delta , à 1 an d’écart, ce qui n’est pas forcément évident lorsqu’on n’est pas médecin.
La grande nouveauté cet automne : les vaccins bivalents adaptés aux souches BA.4 et BA.5
Le vaccin Pfizer , et le Spikevax® de Moderna
Le sentiment qu’il faut sans arrêt se vacciner entraîne une vraie lassitude en se disant « est-ce que cela sert encore à quelque chose? » ; le but des nouveaux vaccins est de créer des anticorps plus spécifiques , qui dureront plus longtemps, et éviteront peut-être de se vacciner tous les six mois.
En termes de tolérance, ils ne sont pas moins bien tolérés que les autres vaccins ; en termes d’efficacité clinique, c’est l’avenir qui le dira.
C’est le médecin, sur des données scientifiques, qui doit proposer une vaccination de rappel de manière personnalisée.
Les populations électives à ce rappel sont :
- Les plus de 60 ans
- Les personnes à comorbidités : quel que soit leur âge ; elles représentent 15 à 20 millions de personnes en France (personnes ayant fait un infarctus, cardiaque, suivi pour hypertension sévère, asthmatique, insuffisant respiratoire … doivent se faire vacciner et consulter leur médecin pour avoir un avis particulier) .
- Les immunodéprimés quel que soit leur âge
- Les femmes enceintes dès le 1er trimestre de leur grossesse
- L’entourage de ces personnes (stratégie de cocooning) ainsi qu’aux personnes qui sont régulièrement à leur contact : professionnels du secteur sanitaire et médico-social.
L’Académie de médecine s’inquiète d’une campagne de rappels médiocrement suivie par les personnes éligibles
Seulement 38,4 % des 60-79 ans et 51,1 % des 80 ans et plus ont reçu un deuxième rappe au 24/10/2022.
13 pays sur 21 ont eu une mortalité COVID cumulée plus importante suite à la vague OMICRON (moins létal) qu’en période DELTA …
La couverture vaccinale est un déterminant important
