Le workaholisme : trouble comportemental encore peu connu

03/10/2022          

Workaholisme : néologisme inventé en 1968 par Waynes Oates qui a rapproché les mots work (travail) et alcoholism (alcoolisme) pour évoquer l’addiction au travail.

Selon l’INRS le workaholisme désigne « un investissement excessif d’un sujet dans son travail et une négligence de sa vie extraprofessionnelle.

Quel est donc le profil le plus sujet à cette addiction ? « Les perfectionnistes et les anxieux » sont les plus exposés.

Ce trouble prévaut chez les personnalités drivées par « le regard de l’autre, la peur du jugement, la quête d’excellence, une exigence extrême. »

De l’implication excessive dans le travail à l’addiction, il n’y a parfois qu’un pas…que certains salariés franchissent sans s’en rendre compte.

Avec, à la clé, des conséquences parfois graves pour eux-mêmes et leur entourage.

L’addiction au travail est une des addictions comportementales rencontrées dans le monde du travail aux côtés, notamment, de la dépendance aux technologies de l’information et de la communication (TIC) –

À l’aide de tests, tels que le questionnaire WART, le médecin du travail peut évaluer l’intensité du workaholisme.

Test de Wart ( Work Addiction Risk Test) de Bryan Robinson permet de caractériser l’engagement excessif au travail

Une prise en charge multidisciplinaire impliquant notamment un addictologue est alors instaurée.

La thérapie cognitivo- comportementale constitue la base du traitement , un des objectifs principaux étant le maintien dans l’emploi.
Mon collègue est-il Workaholique ? You tube 6,15’

Workaholisme : les dangers de l’addiction au travail DC 16 INRS 03/2017