
06/03/2023
PM2,5
Les émissions de particules de l’air ambiant extérieur (PM2,5) résultent de :
- Phénomènes naturels (sable de désert, sels marins, éruptions volcaniques, feux de forêts, etc.)
- Activités humaines (industries, transports, agriculture, chauffage au bois++ , construction et démolition de bâtiment etc.).
Les particules d’émission secondaire sont formées dans l’atmosphère à partir des gaz précurseurs : tels que dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (NO2), ammoniac (NH3) et composés organiques volatils (COV)).
Après l’application d’une démarche scientifique précise l’Anses recommande une VTR long terme pour les PM2,5 de l’air ambiant correspondant à la valeur la plus protectrice pour la santé parmi toutes les valeurs candidates.
Pour les PM10, l’Anses recommande de convertir la concentration d’exposition aux PM10 en concentration PM2,5 avec le ratio [PM2,5] : [PM10] propre à la zone géographique évaluée, puis d’utiliser la VTR long terme recommandée pour les PM2,5.
L’ANSES souligne que la VTR recommandée , concerne les PM2,5 sans spécificité de composition physico-chimique.
Dans le cas d’une pollution particulaire ayant une composition physico-chimique spécifique (ex : aérosols de particules enrichies en métaux ou en minéraux issues de source industrielle), des VTR dédiées aux substances chimiques particulaires en question doivent être utilisées quand elles existent et ce, en complément de la VTR recommandée pour les PM2,5 de l’air ambiant en général.
Cette valeur fournit un outil utile aux acteurs impliqués dans l’interprétation des données de pollution de l’air.
Elle permet d’évaluer quantitativement les risques sanitaires liés à l’exposition aux particules fines de l’air ambiant en cohérence avec ceux liés aux substances chimiques.
Elle permet ainsi de dépasser la simple comparaison des données de concentration à des valeurs guides ou des valeurs limites règlementaires de qualité de l’air, ce type de comparaison n’exprimant pas une quantification du risque sanitaire.
Carbone suie
Selon l’Anses, la construction d’une VTR pour le carbone suie semble faisable.
PUF
Malgré les effets sanitaires mis en évidence, la construction d’une VTR pour les PUF n’est pas actuellement faisable à partir des données épidémiologiques disponibles à ce jour et jugées encore insuffisantes.
Dans un contexte plus global, l’Anses souligne le besoin de disposer de valeurs de référence (notamment pour le carbone suie et les PUF)
L’Agence va donc poursuivre ses travaux d’expertise dans le cadre de sa mission pérenne sur l’élaboration de valeur toxicologique de référence.
Les particules de l’air ambiant extérieur ANSES 01/2023