
18/03/2023
Une ancienne infirmière aujourd’hui âgée de 62 ans, a obtenu en 01/2023 la reconnaissance de son cancer du sein comme maladie professionnelle
Durant sa carrière, elle a travaillé en poste de nuit, près d’une nuit par semaine, pendant 28 ans, soit 873 nuits travaillées au total.
« Son travail posté d’infirmière a pu contribuer à l’émergence du cancer du sein », précise le compte-rendu de l’expertise médicale, sans toutefois « lui en attribuer la responsabilité complète ».
Pour l’instant, seule la déclarations de maladie professionnelle de cette ancienne infirmière a abouti à une reconnaissance.
En France, près de 60 000 nouveaux cas de cancer du sein sont détectés et près de 12 000 femmes en meurt chaque année.
- Cancer du sein et travail de nuit : nouvelle étude finlandaise publiée en 202 Etude sur 5 781 jumelles de la cohorte des jumelles finlandaises qui ont été suivies sur la période 1990-2018, qui apporte de nouveaux éléments de preuve :.
407 cas de cancer du sein ont été trouvés en 28 ans de surveillance à l’aide du registre finlandais du cancer.
Par rapport aux femmes qui travaillaient uniquement de jour, les femmes ayant un travail posté incluant des postes de nuit avaient un risque : - 1,58 fois plus élevé de cancer du sein
- 2,08 fois plus élevé chez les femmes les plus jeunes, nées en 1950-1957,
Les femmes dormant plus longtemps (durée moyenne du sommeil > 8 h/nuit) semblaient plus à risque de cancer du sein , si elles travaillaient de nuit
Ces résultats confirment une association entre le travail posté de nuit et un risque de cancer du sein.
Les influences génétiques n’expliquent que partiellement ces associations.