Un procédé unique et innovant pour attaquer les déchets d’amiante dite libre, ou liée dans des matrices cimentaires, et également les sols amiantifères (donc pollués) par voie physico-chimique dès fin 2023 :

01/02/2023

Solution De Dietrich Waste Recycling (DDWR).

C’est une conversion des déchets d’amiante en ressources minérales non dangereuses , et à valeur ajoutée via « la dissolution de l’amiante » avec un acide, l’idée est d’attaquer l’amiante (préalablement broyée) à l’acide chlorhydrique ou sulfurique.                                                                                                                                                     

Cette attaque a pour but de détruire les fibres d’amiante,  en créant une phase liquide dans laquelle , on retrouve des sels de magnésium à haute valeur ajoutée en industrie, et des particules minérales (silice et/ou gypse/anhydrite ) également valorisables dans la construction, la cimenterie, dans le but de créer une économie circulaire , et de s’engager dans la transition écologique.

  • Dans la phase solide issue du procédé , on retrouve de la silice et du gypse/anhydrite (des sulfates de calcium) sous une forme granulaire, utilisable par la filière cimentière, cet apport en gypse , permet en effet de réduire la température de cuisson du clinker, réduisant donc l’impact carbone de la filière cimentière
  • .Dans la phase liquide: qu’on extrait, par précipitation, des sels de magnésie, des cristaux à très haute valeur ajoutée pour la filière du magnésium métallique, des sels de type chlorures sont produits (chlorures de magnésium, chlorures de calcium…).

L’objectif, dans les deux cas, est de proposer au marché une solution technique qui permettra :

  • L’implantation disséminée d’installations de traitement fixe
  • De pouvoir traiter les déchets au plus près de leur lieu de production grâce à des unités mobiles sur camion (réduisant les contraintes et coûts liés au transport).

Toutes les formes de déchets d’amiante sont concernées par cette filière :  l’amiante dite libre ou celle liée dans des matrices cimentaires, et également les sols amiantifères (donc pollués) qui, dans certaines régions comme la Corse, constituent un problème majeur pour l’aménagement territorial.

Ainsi optimisé, le procédé de décomposition de l’amiante affiche un coût de fonctionnement équivalent à celui mise en décharge ( (aujourd’hui d’environ 350 €/t)., la valorisation des coproduits permettant ensuite de générer de la rentabilité.

De plus, la réaction étant exothermique, l’énergie récupérée suffit presque , à l’alimentation du procédé ; l’acide est régénéré en fin de cycle.              

Actuellement seuls l’enfouissement et la vitrification par torche à plasma sont autorisés ,bien qu’aucune de ces deux alternatives ne soit satisfaisante, à bien des égards.

 L’évolution de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) a permis de proposer une alternative grâce à un nouveau procédé efficace, respectueux de l’environnement et des populations environnantes, tout en garantissant la sécurité des opérateurs.