21/11/2025
L’agence recommande de sensibiliser le public à cette pathologie , et de déployer le dépistage de la BPCO aussi bien lors , des visites en santé travail , que dans celles de médecine générale, afin de réduire le sous-diagnostic et de prévenir l’aggravation de cette maladie , par une prise en charge plus précoce.
Prévenir la BPCO et la diagnostiquer au plus tôt: par la réalisation d’épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) à distance de toute exacerbation après prise de bronchodilatateurs, conformément aux référentiels de pratiques médicales en vigueur.
En France, Plus de 3,5 millions de personnes seraient atteintes de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), mais seule une sur trois est diagnostiquée.
Hors tabac, plusieurs études scientifiques estiment à environ 15% la part des BPCO d’origine professionnelle : Vapeurs ; Gaz ; Particules minérales (silice cristalline, amorphe, particules de métal …) ; Particules organiques (, cellulose du bois, fientes, moisissures… ) et Fumées ex : soudage , Particules fines moteurs diesels … ( VPGF )
L’industrie du BTP et les carrières sont particulièrement impactées .
Il existe un effet synergique du tabagisme et de l’exposition professionnelle pour la survenue de la BPCO.
Elle se manifeste par des symptômes respiratoires persistants et chroniques non spécifiques : essoufflement progressif, toux, infections respiratoires à répétition.
L’évolution de la maladie se caractérise ensuite par un déclin accéléré de la fonction respiratoire et l’apparition d’autres affections concomitantes, comme des infections pulmonaires ou des problèmes cardiaques.
Actuellement il existe différents tableaux de maladies professionnelles concernant la BPCO ; ce qui complexifie les démarches de reconnaissance,
L’Anses recommande la mise en discussion de la création d’un tableau unique de MP , reprenant les éléments pertinents des tableaux existants pour cette maladie, et d’y inclure la liste des travaux exposants aux VGPF identifiés dans cette expertise.