
16/07/2025
Ce document met en garde contre certaines pathologies chroniques qui peuvent altérer la tolérance au port d’un APR.
Sont notamment concernés les travailleurs atteints de BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), d’asthme sévère, de pathologies cardiaques, neurologiques (épilepsie, céphalées) ou psychiatriques (claustrophobie, troubles anxieux), ainsi que les femmes enceintes.
Chez ces personnes, le port prolongé d’un APR peut entraîner une gêne accrue, voire des risques de décompensation en cas de chaleur, d’effort physique , ou de stress.
Les désamianteurs sont particulièrement concernés par cette analyse, qui doit être prise en compte dans l’évaluation des risques réalisée par l’employeur.
Il est rappelé que les appareils de protection respiratoire (APR ),qu’ils soient filtrants ou isolants exercent une résistance respiratoire, augmentent l’inhalation de CO2 (à cause de l’« espace mort » du masque) et peuvent provoquer des troubles cardiorespiratoires, neurologiques, voire psychiques comme de l’anxiété ou des crises de panique.
Un chantier de désamiantage concentre plusieurs facteurs de pénibilité :
- Températures élevées
- Confinement
- Charge physique importante
- Port combiné d’EPI (combinaison, gants, lunettes…).
Ces obligations peuvent renforcer les risques liés au port d’un APR
Le médecin du travail évalue la compatibilité entre le port de l’APR et l’état de santé du salarié, à partir d’une anamnèse, d’un examen clinique orienté et, si besoin, d’examens complémentaires (ex. :EFR ).
En cas d’intolérance ou de contre-indication, des aménagements de poste ou un changement d’APR peuvent être envisagés