07/03/2024
Enquête sur l’exposition des travailleurs aux facteurs de risque de cancer en Europe (EET) dans six États membres de l’UE: l’Allemagne, l’Irlande, l’Espagne, la France, la Hongrie et la Finlande
Au total, 24 402 répondants ont répondu aux questions de l’enquête.
L’EET est une enquête téléphonique, fondée sur l’étude australienne sur les expositions professionnelles (Australian Work Exposures Study, AWES), qui estime l’exposition probable des travailleurs, au cours de la dernière semaine de travail, à 24 facteurs de risque de cancer connus, dont les produits chimiques industriels, les substances et mélanges générés par des procédés et les facteurs de risque physique
Premières conclusions de l’enquête :
Les expositions professionnelles évaluées les plus fréquentes parmi les 24 facteurs de risque de cancer pris en compte dans l’enquête étaient les suivantes:
- Le rayonnement ultraviolet (UV) solaire++ : travailleurs en extérieur tels que les travailleurs du secteur de la construction
- Les émissions de gaz d’échappement des moteurs diesel++ : travailleurs de la construction et de l’entretien des routes
- La silice cristalline alvéolaire (SCA)++ : plus de 90 % des travailleurs des industries extractives, ainsi que des ouvriers de la construction et de l’entretien de routes ont probablement été exposés à la SCA au cours de la dernière semaine de travail
- Le plomb et de ses composés inorganiques,
- Le benzène : travailleurs de la construction et de l’entretien des routes (68 %),
- Le formaldéhyde,
- La poussière de bois++.
Les travailleurs probablement exposés à au moins deux facteurs de risque liés au cancer ont été considérés comme soumis à des expositions multiples, bien que les expositions puissent ne pas nécessairement se produire en même temps et dans le cadre d’un même processus de travail
Plus de 60 % des travailleurs ont subi des expositions multiples dans les activités de construction
Les travailleurs exerçant leur profession sur un lieu de travail de très petite taille ou de petite taille (moins de 50 travailleurs) étaient 1,3 fois plus susceptibles d’être exposés, à un ou plusieurs facteurs de risque de cancer , que les travailleurs exerçant leur profession sur un lieu de travail de taille moyenne ou de grande taille