13/12/2023
Le SPC nécessite une reconnaissance médicale et sociale.
Sa prise en charge doit être globale et devrait reposer sur un triptyque qu’il est essentiel de rendre fonctionnel de façon homogène sur tout le territoire.
Ce triptyque doit être composé d’un versant clinique (généraliste, interniste, infectiologue etc.), d’un versant physique (explorateur / rééducateur fonctionnel / kinésithérapeute / ergothérapeute) et d’un versant psychologique (psychologue / neuropsychologue / psychiatre)
Il faut souvent y associer une prise en charge sociale, intégrant le plus souvent les SPST impliquant une adaptation temporaire de l’environnement
En France, un sondage réalisé par la Société Française de Santé au travail en 2023 auprès de 145 médecins du travail indique que pour près de la moitié d’entre eux, le SPC représente un réel problème de santé au travail.
En moyenne, un médecin du travail estime suivre 2,4 patients atteints de SPC. 65% des médecins répondants disent avoir déjà dû adapter le poste pour leurs patients atteints de SPC.
Toutefois, l’identification des travailleurs souffrant du SPC n’est pas une tâche aisée, en raison d’une part d’une trop faible sollicitation des patients atteints de SPC, et d’autre part, de faibles capacités de détection (le suivi se faisant en fonction de l’exposition au risque du salarié, et le médecin du travail suivant de 5000 à 10 000 personnes).
Toutefois, il existe de réelles possibilités d’intervention pour le médecin du travail lorsqu’un salarié atteint de SPC est identifié.
Les professionnels de santé au travail, organisés en cellule de prévention de la désinsertion professionnelle depuis la loi du 02/08/ 2021 relative à la santé au travail, préconisent diverses mesures de réinsertion telles que l’aménagement des horaires, du matériel, une réduction de la charge cognitive, le télétravail ou encore un changement de poste.
